L’entretien d’une piscine passe, entre autres, par l’analyse de l’eau qui s’y trouve. Analyser l’eau représente ainsi une étape incontournable pour le bien-être des utilisateurs. Dans ce cadre, certains paramètres sont à observer de près. Il s’agit de la dureté, du PH, de l’alcalinité ainsi que du taux de désinfection. La vérification de ces éléments est indispensable si vous souhaitez tirer parti d’une eau propre et surtout assurer la longévité de votre piscine.
Pourquoi analyser l’eau d’une piscine ?
Quand vous utilisez une piscine, il est important de contrôler l’eau, et plus précisément son équilibre, de temps à autre. Il est aussi essentiel de s’assurer du niveau de désinfectant qu’il y a dans votre piscine. En le faisant, vous réduisez les risques d’avoir une eau verte dans laquelle les algues prolifèrent. Par ailleurs, vous devez savoir que se baigner dans une eau mal qui a un mauvais équilibre peut conduire aux picotements des yeux ou à l’irritation de la peau. Vous devez tester l’eau de piscine et ce, de manière régulière. Ceci garantit une expérience d’utilisation saine et irréprochable.
Comment analyser l’eau d’une piscine ?
Qu’importe la technique d’analyse sollicitée, elle se répartira en 3 parties. La première étape consiste en l’échantillonnage. Les échantillons d’eau doivent être prélevés pendant des heures normales d’exploitation de 30 à 40 cm sous la surface de l’eau, idéalement entre le fond du bassin et la ligne de l’eau.
Il est aussi essentiel d’effectuer les prélèvements entre la sortie du système de filtration et le retour d’eau. S’il s’agit d’un bain tourbillon, les échantillons peuvent être prélevés n’importe où en dessous de la surface de l’eau. Aussi, assurez-vous de respecter à la lettre toutes les instructions données par le fabricant des trousses de mesures chimiques. Avoir les mains bien propres est une autre précaution que devrait prendre la personne chargée des prélèvements.
Une fois l’échantillonnage terminé, on procède à l’analyse de l’eau proprement dite. Pour ce faire, on utilise un testeur qui doit être adapté au traitement, ainsi qu’aux paramètres à tester. Il est important de noter qu’il existe plusieurs types de testeurs. Ils se déclinent en 3 modèles : les bandelettes, le kit d’analyse pastilles et réactifs liquides ainsi que les testeurs électroniques. Si vous avez besoin que vos résultats soient assez précis, n’hésitez pas à opter pour les testeurs électroniques ou les PH mètres.
Contrairement aux précédents modèles, ils promettent des résultats impressionnants. Cependant, leur prix peut être assez élevé à l’achat. On note aussi que leur vie peut être de courte durée. Après l’analyse, vient l’étape de l’interprétation des résultats.
Analyse de l’eau d’une piscine : les éléments à surveiller de près
Ce que vous devez savoir, c’est que l’eau est une substance composée de molécules H20. Malgré le fait qu’il soit stable, ce constituant est assez réactif. Raison pour laquelle vous devez vous assurer que l’eau soit propre et saine. C’est aussi un bon moyen de garantir la longévité de nombreux équipements comme les pièces à sceller, le liner, etc.
L’analyse de l’eau passe par un contrôle de sa qualité et de son équilibre, ce qui implique que la vérification des différents éléments doit se faire l’un après l’autre. Une eau peut être qualifiée d’acide, de dure ou d’alcaline. Pour une expérience de baignade sans danger, vous devez vous assurer que l’eau ne soit pas trop calcaire, ni trop douce, ni trop agressive. Elle doit tout simplement être équilibrée. Ainsi, vous devez vous intéresser aux aspects tels que le PH, le TH, le TAC, le taux de désinfectant, le stabilisant de piscine sans oublier la température de l’eau.
A quelle fréquence analyser l’eau d’une piscine ?
Vous devez analyser l’eau de votre piscine toutes les deux semaines. Cependant, lors des périodes de grosses chaleurs, cela peut se faire toutes les semaines. Si vous avez réajusté votre taux de PH, vous pouvez attendre un ou deux jours avant de tester le taux de désinfectant. Cette précaution vous permettra de ne pas avoir les résultats erronés.
Peut-on le faire soi-même ?
Oui, mais vous devez avoir certaines connaissances. Il s’agit d’un travail relativement complexe. Le choix du testeur doit être fait selon les éléments à tester. C’est en fonction du testeur sollicité que vous devez soit tremper une bandelette, ajouter un réactif ou tester directement dans l’eau prélevée. En cas de difficultés lors de l’interprétation de vos résultats, vous pouvez solliciter les outils d’aide au diagnostic. Disponibles en ligne, ils vous orientent et vous communiquent les bons dosages ainsi que la conduite à tenir.
Combien ça coûte ?
Il est possible de se procurer un lot de 50 bandelettes colorimétriques à 12 € en moyenne. En ce qui concerne les réactifs, ils coûtent environ 60 €. Ce prix prend en compte les récipients gradués, les flacons et les bouteilles. Le coût des testeurs électroniques varie, quant à lui, de 30 à 120 euros.
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